mardi 7 janvier 2014

La valse lente des tortues de Katherine Pancol

Ce roman fait directement suite à "Les yeux jaunes des crocodiles", reprenant les mêmes personnages peu de temps après. Cela fait un sacré moment que je l'ai lu alors mon billet risque d'être absolument flou.

Après avoir accepté de faire publier son roman historique par sa soeur, Joséphine a déménagé dans un quartier chic pour faire plaisir à sa fille aînée (plus peste et désagréable que jamais) et tombe amoureuse de son beau-frère - cela tombe bien, lui aussi- tandis que sa fille cadette découvre les affres de l'adolescence et qu'en parallèle son beau-père Marcel et son amante Josiane affrontent une femme vaudou qui a jeté un sort sur leur famille (si si véridique !), cadeau de son ex-femme qui veut se venger. Par dessus le tout, un criminel rôde et une secte hante l'immeuble de Joséphine (je crois même que les deux ont un lien !).

En quelques mots, comment écrire un roman qui tourne entre l'ésotérisme et le polar avec des ficelles grosses comme des cordes et surtout une telle dose d'irréalité que cela en devient gênant. Par exemple, Hortense, la fille aînée de Joséphine, réussit brillamment tout ce qu'elle veut dans la mode (j'oserais presque dire en claquant des doigts mais en fait, c'est plutôt en se montrant telle qu'elle est : une pure égoïste, égocentrique et méprisante avec les autres) ; Joséphine, elle, se sort de situations juste pas possibles ; le bébé de Marcel et Josiane (il s'appelle Junior, non mais faut oser quoi !) est tellement mâture que c'est lui tout seul qui parvient à faire comprendre à ses parents qu'ils sont maraboutés, à moins d'un an !
Bref ce que je reprochais déjà au roman précédent a pris là une ampleur insupportable.
Certes le mot est fort, cela ne m'a pas empêchée de le lire jusqu'au bout (j'étais dans ma période "besoin de lecture facile et pas prise de tête") car c'est suffisamment titillant pour avoir envie de savoir la fin, mais en dépit de cela, c'est tout-de-même fort de café !

Avec tout ceci, les personnages sont toujours aussi caricaturaux, une Joséphine toujours aussi faible malgré quelques progrès, on a la sensation qu'aucun d'entre eux n'évoluent vraiment, dans leurs caractères ou leurs vies, quelques petites choses qui changent mais rien de notable. Bref, je n'aime pas dire cela d'un livre, mais c'est tout de même assez mauvais.

9 commentaires:

  1. Et oui Joséphine évolue peu (heuh pardon, pas...). C'est assez bête. Quand on la rencontre dans le premier livre, elle vient de mettre son mari dehors, c'était quand même un sacré pas pour ne plus être une victime, non? Mais l'auteur a décidé de ne pas lui faire faire d'autres pas...
    Moi Junior m'a fait beaucoup rire. C'est le personnage que j'ai préféré en fait. :)

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    1. C'est vrai qu'il est rigolo mais dans le genre surdoué et en avance, c'était tout de même largement exagéré , lol

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  2. J'avais oublié le mouflet surdoué. N'importe quoi, pour un bouquin qui se veut au final plutôt réaliste.

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  3. Bah voilà, du grand n'importe quoi, ajouté au côté vaudouisme et sériel killer, xD

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  4. C'est peut-être parce que je n'aime pas trop les bébés dans la vraie vie que j'ai aimé celui-ci !! ^^

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  5. tu as du courage de pondre une chronique d'un bouquin lu y'a longtemps... C'est ce qui me refroidit souvent, la mémoire qui flanche et ma flemme (légendaire) qui prend le dessus ! x)

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    1. Et j'avais trop livres qui m'attendaient ainsi, après avoir été lus il y a fort longtemps, on fait ce qu'on peut dans ces cas là lol

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  6. Le troisième est encore pire! :)

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