De nos jours, les progrès scientifiques ont chassé les vieilles superstitions et l'enchantement, cédant la place à une ère de raison où même la religion chancelle. Or, dans les profondeurs de l'inconscient, les traditions antiques, les peurs ancestrales, il subsiste une porte entrouverte sur des prodiges dépassant l'entendement. Ce n'est pas de la magie ; c'est du pouvoir ...
Ainsi démarre la quatrième de couverture du troisième Tome de la trilogie de Lionel Davoust : Léviathan.
Il va m'être fondamentalement difficile de rédiger un billet potable dans la mesure où j'ai dévoré ce livre peu après l'avoir acheté (et fait dédicacé cela va de soi) aux Imaginales, que j'ai eu une grosse panne de blog durant tout le mois de Juillet (pour plusieurs raisons que je ne développerai pas ici, sauf une qui fera l'office d'un billet prochainement même si cela sort du domaine littéraire car cela bouleverse en quelque sorte mon existence, mais suspense :p) et que du coup beaucoup d'eau est passée sous les ponts depuis ma lecture.
Alors par avance mille excuses à Lionel pour une chronique qui va probablement être complètement bancale.
Démarré avec La Chute, poursuivi avec La Nuit, Léviathan trouve ici sa conclusion. A la différence des autres tomes, on entre vite dans l'histoire, il faut dire que les personnages nous sont familiers, avec leurs défauts ou leurs qualités, que l'intrigue est bien mise en place et que surtout on attend avec impatience le dénouement. Comment Michael Petersen va-t-il faire face aux morts violentes dont il a été témoin, comment va-t-il survivre maintenant qu'il est devenu la cible d'une chasse à l'homme ? Comment va-t-il composer avec ce qui sommeille en lui et se révèle enfin ?
En même temps, on suit activement les destinées de l'Agent Léon, lui aussi victime (et le mot victime n'est pas trop fort, il m'a valu de bons moments de grincement de dents et de frissons, il faut avouer que c'est mon personnage préféré et que je ne pouvais rester insensible à tout ce qui lui arrive) de son implication dans l'histoire, de Masha qui fait enfin le choix de son avenir même si elle devra en faire les frais.
La Main Gauche, plus acharnée que jamais, livre là son combat final et nous plonge dans une horreur bien digne d'un thriller pur et dur.
En même temps, les personnages se livrent à beaucoup d'introspection, de questions philosophiques sur leurs existences, ce qui donne un aspect très intéressant au roman.
Quant à la fin, elle reste suffisamment ouvert pour laisser libre court à toute notre imagination, voire même penser à une suite possible ?
J'ai énormément apprécié cette trilogie qui sort assurément de l'ordinaire, qui de plus est servi par la plume très agréable et limpide de Lionel Davoust, une écriture de grande qualité, des personnages qui ont du charisme (sauf pour moi ce pauvre Michael Petersen qui m'aura été insupportable du début à la fin, juste un peu moins lorsque possédé mais j'avoue que je n'ai jamais ressenti la moindre empathie pour lui), une intrigue qui n'est pas simple à démêler et des réflexions qui font réfléchir.
Ailleurs
Une excellente trilogie en effet :)
RépondreSupprimerOui :)Meilleure que mon billet assurément, mdr
SupprimerYep, je l'ai lu aussi, il me reste à le chroniquer, mais je te rejoins : très bon roman, et très bonne trilogie.
RépondreSupprimerJ'attends ton billet avec impatience alors ^^ ...comment te mettre la pression :p
SupprimerBon j'avoue que j'ai juste lu la conclusion pour voir ton avis sur la globalité de la trilogie... :p J'ai toujours du mal à lire des billets de bouquins qui me font envie, pour garder intacte TOUTE la surprise ! :D
RépondreSupprimerMais un avis positif de plus, c'est que du bon du coup... ^^
Oui tu as parfaitement raison de garder intacte la surprise, j'espère que tu aimeras lorsque tu te lanceras, c'est du bon ^^
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