Nerilka, fille de Tolomcamp, Seigneur du Fort de Fort, s'enfuit afin d'aller aider les malades atteints de la grippe qui sévit sur Pern depuis quelques jours. Guérisseuse, elle finit par atterrir au fort de Ruatha où elle rencontrera Alessan et pourra ainsi aider à enrayer cette terrible épidémie.
Cette histoire, racontée à la première personne, très courte (à peine 200 pages), se déroule en parfait parallèle de La Dame aux dragons, elle démarre à peu près dans les mêmes temps : lors de la fête du Fort de Ruatha et se prolonge quelques temps après : sur quelques années lors du prologue.
La première question qui m'est venue à l'esprit en lisant ce tome ci fut : pourquoi l'avoir écrit ? Quel but a poursuivi l'auteure en écrivant presque la même histoire que précédemment, en plus raccourci et par un point de vue différent ? J'avoue que cela m'a travaillée un tantinet .... Car hormis le fait de raconter à la première personne, hormis le fait que cela permet d'approfondir certains évènements déroulées lors de La Dame au dragon, d'appréhender différemment les sentiments des divers protagonistes, je n'ai vu aucun intérêt à raconter cette nouvelle histoire
En terme d'intérêt, j'entends sur la globalité de la Ballade de Pern, cela n'apporte rien de nouveau sauf en
ce qui concerne la Chevauchée de Moreta dont on apprend que la légende a
"triché" sur le dragon avec lequel elle a disparu dans l'Interstice .
J'ai eu la sensation que Mc Caffrey jugeait sa première histoire incomplète et a voulu y rajouter les quelques détails en la reprenant racontée par Nerilka ..... Ou alors elle aime tellement ses personnages qu'elle ne peut résister à raconter plusieurs fois leur histoire de différentes manières.
J'ignore bien entendu quelle est la raison, et même s'il y en a une. Mais pour autant, même si j'ai lu très vite ce court roman, même si je l'ai apprécié, je n'en ai pas vraiment saisi son utilité ou importance.
En outre, le côté fleur bleu déjà très présent dans La Dame aux dragons l'était encore de façon plus exacerbée, décidément cet Alessan engendre des sentiments bien adolescents ! Et aussi les dragons se sont vus relégués au dernier plan.
Cela dit c'est paradoxalement ce qui a fait un intérêt sur ce tome là, pour la première fois, on est face à une protagoniste qui n'envie pas forcément les possesseurs de dragon et leur étrange symbiose.
Son indépendance et sa forte personnalité font qu'elle réalite qu'elle n'aimerait pas forcément partager en tous lieux et temps ses pensées avec un dragon. Voici qui est original dans ce monde où tout tourne autour des chevaliers dragons et leurs montures.
J'aime aussi les récits racontés à la première personne, cela donne toujours plus d'intensité à l'histoire. Le passage concernant la tragédie de Moreta engendra ainsi une bonne dose d'émotion ! Pour le reste, le passage au "Je" a aussi hélas accentué, comme je le faisais remarquer déjà, le côté amourette de l'histoire.
Après il est vrai qu'il m'en faudrait beaucoup pour me dégoûter de cette Ballade de Pern et si ce tome ci n'a pas remporté mon adhésion complète, j'ai toujours envie de replonger dans la suite.
Qui sera visiblement dans l'Intégrale 1.
Ailleurs
Vert ...
Je n'ai pas réussi à trouver d'infos sur le contexte d'écriture exact, mais au Royaume Uni (ou aux USA je sais plus) le texte d'abord a été publié avec une autre novella n'ayant aucun rapport avec Pern je crois, c'est peut-être la clé du mystère. Mais je suis bien d'accord, elle aurait pu faire un seul roman de ces deux là !
RépondreSupprimerBon on va dire que c'est une petite erreur de parcours de la part de Mc Caffrey, lol
SupprimerC'est certes surprenant, mais comme tout le monde au moins on a pour une fois un point de vue autre que les dragons, perso je trouve ça intéressant !
RépondreSupprimerOui surtout par le fait qu'elle n'est pas intéressée du tout par le fait de conférer l'empreinte à un dragon, c'est effectivement inédit jusqu'au présent dans cette Ballade.
Supprimer