mercredi 30 novembre 2011

Cygnis de Vincent Gessler

Un trappeur Syn et son loup cybernétique Ack intemporel .... des étendues de neige .... des ruines qu'ils foulent sans savoir vraiment à quoi elles se rapportent .... d'étranges objets issus d'un passé dont presque plus personne ne sait rien ..... Voici tout l'univers de Cygnis offre un univers atypique de post apocalypse
- les humains en premier lieur : des trappeurs, des fouisseurs ou des troglodytes, faisant plus ou moins bon ménage
- des robots : les diasols que Syn entend étrangement de loin grâce à un bourdonnement qu'il ressent dans ses oreilles
- une chose effrayante qui rôde se livrant à des massacres : "Le corps annelé se met en mouvement, fondant sans bruit sur le couple, deux appendices tendus vers les gorges."

L'univers est très mystérieux, on ne sait en premier lieu rien du passé du trappeur (lui non plus d'ailleurs), on ne sait pas davantage pourquoi son loup a vécu si longtemps et semble moitié animal, moitié robot ..... Mais peu à peu les éléments se découvrent, lentement, doucement.
Car c'est un livre qui se lit lentement, d'abord pour savourer un style très poétique, très posé, on a la sensation que Vincent Gessler s'est particulièrement appliqué pour nous offrir un beau récit.
Et il y réussit ..

"Le deuil s'enracine sur cette terre où nous marchons, toujours en rond. Il y a quelque chose d'irréductible dans la déchirure de la perte, dans l'amour blessé qui ne veut plus se découvrir. Une amertume qui en appelle aux larmes, aux mots muets, aux mots hurlés. Notre existence se joue ici, entre ces valeurs inventées par nos pères et celles que nous apprenons. Les hivers sont passés sur le monde, et les étés. L'être humain est mort par milliers, par millions il a gorgé la terre de son sang. Il a dominé le feu du ciel, puisé celui de la terre, asséché les mers et aux enfants de ses enfants offert toutes les larmes ..."

Bon je suis plutôt du genre sensible à ce genre d'écriture, même si cela semble un tantinet forcé, c'est vraiment très agréable à lire, ce style bien coulé et beau.
Et au début si j'ai ressenti une certaine frustration à ne pas savoir, ne pas comprendre pourquoi les hommes ont subi un cataclysme -mais lequel ?- puis sont de nouveau là, vivant différemment ... proches de la nature, existant dans un monde à la fois moderne par des objets et des armes d'antan réutilisés et ancien, qu'on situerait peut être à l'époque de la ruée vers l'or ... mais en fin de compte j'ai accepté de me laisser guider lentement vers une fin qui de toute façon éclaire tout.

J'ai aimé aussi les personnages, qui ne sont pas des héros, mais des humains qui ont pu accomplir des choses terribles au cours de leur vie, ne sont pas pour autant mauvais ou bons ....
Ils semblent chacun cacher un secret qui les hante et qui est douloureux à livrer.
Ils nous paraissent d'autant plus proches et humains.
J'ai beaucoup apprécié aussi le loup, bien entendu, ce presque double de Syn, un peu comme Oeil de Nuit dans La Citadelle des Ombres.

" Le lien qui unit l'homme à son chien ou à son loup est si fort qu'il est au-delà des mots, hors de tout champ d'expression. Il est composé de la somme de toutes ces nuits et tous ces jours, de tous ces soleils qui ont tracé l'horizon, de toutes les étoiles regardées, ces feux allumés au soir, ces échanges de soupir, de monologues formulés ou non, de gestes esquissés, de regards surtout, souffrances partagées et chaleur mutuelle."

On n'a pas la sensation de lire un récit de SF mais plutôt de fantasy et pourtant les éléments du premier sont bien présents, enracinés parmi cette quête des origines de chacun.
Quant au dénouement il est tout à fait original.
Bref un roman qui séduit, qui se lit vraiment avec plaisir.

Et une couverture qui est tout simplement sublime.
Cygnis a reçu le Prix des Utopiales 2010 et le Prix Julia Verlanger 2010.

Je l'ai lu dans le cadre du Challenge Fin du Monde de Tigger Lilly.



Extrait

"L'épouvantail tend ses câbles à l'extrême, ses épaules se dilatent, son corps se gonfle. Dans son dos se déploie l'étendard de la mort comme une aile noire et immense. En quelques instants, la taille de la créature a doublé. Ses bras s'ouvrent en deux et se démultiplient, s'allongent, les membres pendants se rigidifient. Le haut du corps entame une lente rotation."

Ailleurs
Lelf ; Julien ; Shaya ....

Vincent Gessler était présent aux Utopiales et a participé à la conférence portant sur Les histoires de fin du monde. Il m'a aussi dédicacé mon exemplaire.

dimanche 27 novembre 2011

Salon du Livres de Colmar

C'était un hasard, mon WE en Alsace tombait pile sur le 22ième Salon du Livre de Colmar dont le thème portait sur "Effroyables forêts" .....

Un Salon qui n'est ni spécialisé en SFFF ni en jeunesse, forcément cela allait me dépayser .... Alors étais-ce parce que je n'étais pas entourée de mes potes-blogueurs, ou parce que la littérature ne me parlait pas trop ou encore parce que c'était tout simplement peu intéressant ?

Toujours est-il que je m'y suis baladée, un peu désorientée et dubitative : beaucoup de monde (trop !) ... des allées minuscules entre les stands .... un public très varié mais qui bouscule sans façon (au moins 3.4 fois, particulièrement lorsque je prenais des photos, no coment !) .... beaucoup d'auteurs, serrés les uns contre les autres et ne paraissant pas forcément faciles d'accès (cela change des auteurs fréquentés habituellement qui ont le sourire aux lèvres et l'envie de communiquer) ... Bon j'avoue aussi que je n'ai pas tenté de les aborder, ni même le seul que j'aurais pu avoir envie, Fabrice Colin devant lequel je suis passée au moins 3 fois (histoire de me rassurer, oui y'a au moins un auteur que je connais !).
Avec un petit dragon devant

Pour le reste .... un immense espace partagé en trois, celui des auteurs donc ... celui de stands qui à défaut de porter très peu sur le thème de l'année (en fait surtout des productions de classes avoisinantes) revendiquaient fortement l'appartenance du Salon à l'Alsace, et un dernier consacré à la jeunesse avec des espaces consacrés aux contes et au thème de la forêt (enfin !) je dirais l'espace le plus agréable et sympathique du Salon.
Une visite décevante donc ....


Richard Boringher
Qui s'est finit dans un petit salon littéraire où j'ai lu une BD d'Astérix en attendant l'heure de partir.



Fort heureusement le WE a été rattrapé par une visite de Strasbourg et de ses illuminations de Noël, très chouette.


Un pain d'épice géant







mercredi 23 novembre 2011

A comme association : Ce qui dort dans la nuit d'Erik L'Homme

Le titre est très évocateur de ce qui démarre ce nouveau tome de A comme association .. En effet quelque chose qui parle à la première personne rôde tout au long du livre, en caractère gras .... intrigue et effraye ....

"Je roule dans la poussière, au milieu des cailloux. Je le redresse, je me relève. Là-bas, de l'autre côté, les loups sont assis, formant une rangée de gueules haletantes. Ils me regardent sans y croire.
Moi non plus je n'y crois pas. Une course pareille. Un saut pareil. Comment j'en serais capable ? Ce n'est pas normal. Je vais me rév ....."

"Lorsque l'arène est remplie de cadavres, quand je ne parviens plus à marcher sans glisser sur les flaques de sang, je pousse à mon tour un hurlement, qui rebondit contre les murs de bois et auquel répondent des vociférations enthousiastes.
J'ai triomphé. Et je lève les bras vers le ciel rouge. Ce n'est pas normal. Je vais ..."

Mais qui parle ? Au début on peut penser qu'il s'agit de Jasper puisqu'il raconte aussi son histoire à la première personne ... mais peu à peu on doute, on s'interroge ... un mystère qui n'est pas résolu à la fin du livre, qui nous laisse sur notre faim ...

En même temps, on suit à nouveau Jasper qui à la suite de la découverte d'une organisation qui lui en veut personnellement (et qui en voulait à Ombe) vient faire son rapport des derniers évènements auprès de ses chefs. Sauf .. qu'il trouve la porte close et que voyant des Agents sortir du bâtiment, décide de les suivre, repartant, selon sa bonne habitude à l'aventure.
Aventure qui le conduira dans la traque d'un dangereux chamane et qui lui fera rencontrer une jeune fille Agent comme lui ...

Quel soulagement de retrouver un Jasper qui semble avoir un peu repris du poil de la bête après la tragédie subie dans Là où les mots n'existent pas.
Certes il est encore hanté par des cauchemars
"C'est peut-être à cause d'eux, à cause de ça que je fais de cauchemars horribles qui s'effacent quand j'ouvre les yeux ; des yeux embués par l'effroi. Des cauchemars qui s'évaporent comme la brume dans les premières lueurs du jour ..."

Mais pour autant il a retrouvé un peu de son humour :
" C'est dans ce parc qu'on a joué, avec Romu et Jean-Lu, la première composition de notre groupe (les Crabes fantômes) devant un public entièrement constitué de pigeons (au sens animal du mot). Public volage, qui, aux premières notes de cornemuse, s'est dit qu'il valait mieux imiter Alamanyar et s'envoler en pagaille, plutôt que de rester et devenir sourd."

Toujours aussi curieux et maladroit, mais surdoué en magie, il n'hésite pas encore une fois à mettre sa vie en danger.
Ce qui est vraiment plaisant dans ce Tome c'est la présence de Ombe, toujours, en esprit certes mais comme le souvenir de Bottero reste présent dans les mémoires, son personnage n'est pas tout à fait mort ... enfin il l'est physiquement mais pour autant il continue à exister à travers Jasper et même à communiquer avec lui, et franchement c'est vraiment formidable. J'avoue que j'ai du mal à faire le deuil d'un personnage que j'appréciais et le roman précédent était tellement empreint de tristesse que je suis soulagée de voir la tournure que prennent les choses.

On a donc deux histoires en parallèles dans Ce qui dort dans la nuit, plus encore une qui concerne directement Mademoiselle Rose qui prend de plus en plus d'importance au cours des tomes.
Et enfin l'arrivée de Nina qui, sans parvenir à occulter Ombe, va redynamiser le récit qui a pris de la profondeur, nous dévoilant des aspects des personnages que nous ignorions jusqu'à présent, notamment en ce qui concerne Walter.

La suite nous dira ce qu'il adviendra des relations entre Jasper et Nina. Et aussi du dénouement des évènements car la fin nous donne une réelle surprise ....

En tout cas un roman qui se lit toujours aussi bien, au style très agréable. J'aime décidément beaucoup.
Et un auteur très sympathique avec qui j'ai pu échanger quelques mots (non pas que quelques, nous avons vraiment discuté surtout de son Tome précédent) et faire dédicacer cet exemplaire aux Utopiales.
RV donné aux Imaginales pour faire dédicader le prochain qui sort en Février 2012.

mardi 22 novembre 2011

Top Ten Tuesday (6)


Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon un thème littéraire défini sur la blog de Iani - rendez-vous initialement prévu créé par The Broke and The Bookish-

Voici donc le thème de cette semaine

Les 10 manies, habitudes littéraires que vous avez

Bon j'avoue qu'au début je me suis bien demandé ce que j'allais pouvoir remplir dans ce Top Ten et puis en y pensant dans la journée, lorsque j'avais l'esprit un peu libre, je me suis rendue compte que oui j'allais pouvoir en trouver quelques unes ...

1) Parce que petite je lisais toujours la fin des livres avant de les démarrer, pour me préparer psychologiquement en cas de mort d'un personnage principal, j'ouvre toujours un livre par la fin, juste pour regarder les pages, leur nombre, choper un ou deux mots au passage, sans plus, avant de refermer et de le commencer par le début.
2) Je lis toujours les quatrièmes de couverture, plusieurs fois de suite, pour m'imprégner du livre, quelquefois je regrette car on en apprend trop mais comme la plupart du temps lorsque je suis partie dans le livre, j'oublie ce que j'y ai lu, cela va.De la même manière, je regarde toujours très longuement les couvertures, plusieurs fois aussi, je suppose toujours dans le but de m'imprégner. Il m'est arrivé aussi de les contempler un bon moment avec ravissement lorsque c'était une suite de livre particulièrement attendue, avec un regard gourmand je suppose.

3)
Je promène toujours mes livres partout dans la maison, dans ma chambre, dans ma salle de bain, dans mon salon ... partout où je suis ils me suivent.

4)
Mes livres que je suis en train de de lire dorment avec moi, à côté de mon oreiller, cela m'arrive même de vérifier dans un demi sommeil s'ils sont bien là. Je suppose que c'est une prévoyance en risque d'insomnie, au moins je suis sure d'en avoir un à portée de main.

5)
Je lis toujours en voiture, dès que je ne conduis pas, je suis prise de l'envie dévorante de lire, cela fait passer le temps et comme j'ai la faculté de me plonger intégralement dans un livre, il peut se passer n'importe quoi autour de moi, je n'entends rien.
Dans le même genre même si ce n'est pas au même endroit, je lis énormément dans mon bain, quel agréable endroit !

6)
Je prends toujours trop de livres lorsque je pars en voyage .... de peur de manquer. Je prévois ce qu'il faut, j'anticipe même que j'aurai largement assez et toujours au dernier moment, j'en reprends un, c'est plus fort que moi.

7)
Je range mes livres par préférences, par exemple dans mon salon il y a tous les livres que je préfère ou ceux à lire, je range les autres dans d'autres pièces.

8)
Je prends toujours mes bibliothèque en photo si je dois déménager car c'est la première chose que je réinstalle quand je suis dans mes meubles et il est primordial pour moi que ce soit exactement comme avant. J'ai même fait pire une fois, j'ai étiqueté mes étagères, en notant les collections et tout et tout.

9)
J'ai pris l'habitude de prendre des notes sur les livres que je lis, en mettant soit des bout de papier à l'intérieur des pages, soit en marquant les pages dans un petit carnet (et écrire une remarque, une citation), cette manie est récente, elle existe depuis que je tiens mon blog.

10)
Je ne lis pratiquement que des livres à moi, je n'emprunte pas dans les bibliothèque et si on me prête un livre, si je l'aime je l'achèterai de toute façon, j'ai besoin qu'ils m'appartiennent.

lundi 21 novembre 2011

Harry Potter et la coupe de feu de J.K Rowling

Harry Potter a quatorze ans et va entrer en quatrième année de sorcellerie à l'école de Poudlard ... pour une fois il a passé un été relativement correct - sa Moldus de famille étant tellement traumatisée par l'arrivée d'un parrain meurtrier dans l'entourage du petit sorcier qu'elle l'a laissé au moins disposer des ses affaires de magie dans sa chambre - si on exempt un cauchemar terrifiant dans lequel Voldemort ourdit des plans de meurtre ....

Un cauchemar qu'il va pourtant rapidement laisser de côté pour vivre un grand évènement : la Coupe du Monde de Quidditch ..... puis un tournoi de magie qui met en concurrence les trois plus grandes écoles de magie .... Il ne se doute pas alors qu'il va être une fois de plus au coeur des évèvements et de façon plus dramatique encore que les années précédentes.

Si Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban gagnait en maturité sur beaucoup de points ... ce Tome 4 est LE véritable tournant de la saga .... Les choses se mettent enfin peu à peu en place pour le grand retour de celui que tout le monde craint et surtout les jeunes sorciers quittent définitivement le monde de l'enfance.

Ce qui peut paraître pour une simple aventure de plus pour Harry est en réalité les prémisses d'un long combat que le monde de la magie va devoir à nouveau livrer contre le plus grand mage de tous les temps. Et surtout les révélations sont de taille :
- le lien mystérieux qui unit Harry Potter à Voldemort
- le rôle que Rogue aura joué auprès de Voldemort
- ce qu'il est advenu aux parents de Neville tout comme la position de ceux de Malefroy
- et puis surtout comment Voldemort a pu être vaincu par un tout petit garçon ....

Au delà de toutes ces révélations, de l'histoire en elle-même, ce que je trouve très intéressant dans ce Tome ci précisément c'est la place d'Harry Potter en tant que figure de héros.
Dans le tout premier opus, Harry Potter à l'école des sorciers, on apprend que Dumbledore a fait le choix de ne pas faire élever cet enfant dans un monde de magie où célèbre dès son plus jeune page, il aurait été mis en lumière d'une façon qu'aucun être humain ne peut supporter sans devenir terriblement imbu de lui même et insupportable ( ce qu'Harry sait déjà parfaitement faire, imaginez s'il avait été sous les frais des projecteurs dès sa tendre enfance !).

Or dès sa sortie de l'ombre il a évidement fait les frais de sa notoriété ... mais d'un côté c'était chose normale pour tous et toujours il a reçu le soutien inconditionnel de son meilleur ami Ron.
Seulement pour la première fois depuis son arrivée à l'école, alors que son nom est sorti de la Coupe de Feu pour représenter Gryffondor lors du tournoi des Trois Sorciers, on commence à penser qu'il cherche à se mettre en avant ... que son statut de célébrité lui a monté la tête ... et surtout c'est ce que croit Ron.
Toujours second, toujours en retrait, le fidèle, le loyal ami, pour la première fois tourne le dos à celui qui lui fait de l'ombre depuis quatre ans ....
Entre l'agacement que suscite leur comportement puéril à tous les deux et l'affection qu'on peut alors avoir pour Harry que personne ne croit, on réalise que la place de héros est très fragile
On l'est parce que l'on ne l'a pas choisi, parce que les évènements ont fait qu'on s'est comporté de telle ou telle façon, avec bravoure, avec courage, lors d'épreuves incroyables ...
Mais si l'on se met en lumière, de façon calculée, blam ! la sentence tombe, on vous tourne le dos.

C'est exactement ce que vit Harry Potter dans le premier tiers du livre avant que sa première victoire dans le Tournoi fasse réaliser à tous, et surtout à Ron, que son statut de héros est bel et bien présent, malgré lui mais que surtout il reste égal à lui même.

Hormis cet aspect là des choses, le côté sombre de l'histoire commence à apparaître, la fin est dramatique, pour la première fois la mort effleure de près, touche les jeunes sorciers .. On sent réellement une page se tourner .... et qu'on entame un côté plus obscur de la saga ... Exit l'innocence et l'insouciance des premières années, désormais le Diable est lâché et la peur va régner en maître ....

Suite au prochain tome.

Extrait
"L'homme squelettique sortit alors du chaudron. Il regarda Harry ... et Harry regarda en face le visage qui avait hanté ses cauchemars pendant trois ans. Plus livide qu'une tête de mort, les yeux écarlates et grands ouverts, le nez plat, avec deux fentes en guise de narines, à la manière des serpents ... Lord Voldemort venait de renaître devant lui."

"Jamais Harry n'avait ressenti une telle douleur. Il avait l'impression que ses os étaient en feu, que sa tête se fondait de part de d'autre de sa cicatrice. Ses yeux, devenus comme fous, ne cessaient de rouler dans leurs orbites, il n'avait plus qu'une envie : que tout finisse ... que tout sombre dans les ténèbres ... plus qu'une seule envie : mourir ...."

Ailleurs
Tigger Lilly, Olya , Calenwen ...

jeudi 17 novembre 2011

Nantes : Les Machines de l'Île

Aller aux Utopiales sans passer par la case "tourisme" (à petite dose, par manque de temps), nous semblait, à Tigger Lilly et moi, fortement dommageable.

Aussi, entre quelques petites virées à droite et à gauche pour rejoindre soit le Palais des Congrès, soit les restaurants, nous avons eu quelques aperçus de la ville de Nantes qui m'a l'air d'être un endroit qui vaut le coup d'être revu à plein temps.
Nantes donc .... le Lieu Unique, le Château des Ducs de Bretagne .... Et ... les Machines de l'Île ... un incontournable  donc voici le site officiel.

Les Machines de l'Île, c'est un musée un peu particulier .... un peu comme l'antre d'un savant fou qui s'en serait donné à coeur joie dans l'imaginaire  ... un savant du nom de François Delarozière qui conçoit et dirige la fabrication de machines complètement hallucinantes depuis plus de 15 ans ...
Des machines faites de bois et de métal, résolument steampunk, dans lesquelles petits et grands peuvent grimper et animer dragons, piranhas ou chevaux  à l'allure terrifiante .... avec effets visuels garantis, effets d'eau aussi si on en croit une certaine vidéo circulant sur le net montrant l'attaque au jet d'un éléphant géant ^^



L'éléphant ... la véritable star du musée ... 12 mètres de haut, 5 mètres de large, 50 tonnes .... une carcasse métallique irriguée par 3 000 litres d'huile hydraulique et surtout ... un salon d'intérieur et une terrasse extérieure dans lesquels les touristes peuvent monter pour faire un petit voyage très particulier ...
Car il marche cet éléphant, il remue la trompe, la tête, fait bouger ses oreilles, cligne des yeux et barrit ! Et entendre son barrissement qui résonne dans le hall a quelque chose qui donnerait légèrement froid dans le dos. Un instant l'on s'imagine face à une telle bête fonçant sur soi ....
Bon certes il n'avance qu'à 3 Km par heure mais tout de même .... on a de l'imagination ou on n'en a pas !

Pour le reste .... un extérieur qui promet d'être fascinant aussi, un Arbre aux Hérons qui est en cours de construction, nous en avons vu déjà une partie, tout du moins une branche prototype qui laisse songeur qu'à au résultat final d'une telle oeuvre, en tout cas rien que pour la voir j'y retournerai.

Une belle visite en tout cas que je ne regrette pas, un chouette moment passée au royaume des machines fantastiques et si on en croit l'atelier de conception, ce n'est pas fini !












mercredi 16 novembre 2011

Les Utopiales (3) : Le bilan

Parler des Utopiales ne va pas être chose facile tant ces deux jours furent riches en émotion et en rencontres .... en vrac entre le Prix SF Blogueurs et les moments passés les uns avec les autres, il est dur de faire le tri entre ce qu'on garde en mémoire et ce qu'on a envie de transmettre ...

Je reviendrai à la fin sur le côté humain de cette manifestation .....

Les Utopiales ... une grande première pour moi, donc forcément je portais un regard très neuf sur tout cela ....
L'endroit déjà ... le Palais des Congrès (dans une ville qui a été une agréable découverte pour moi, mais j'y reviendrai dans un autre billet, notamment sur la visite des Machines de l'Île, un sacré truc !) ... un immense hall à étages, parfaitement insonorisé ce qui fait qu'on pouvait avoir deux conférences dans la même pièce (enfin pièce ..... immense endroit lol), et tenir des conversations avec une personne sans à aucun moment être parasité par le bruit ambiant ou souffrir de maux de têtes dus à un brouhaha lassant à la longue. Et mine de rien, ce n'est pas anodin.

Un hall géant donc ... et une librairie ... OMG la librairie du paradis comme je l'ai titrée dans les Utopiales (1) : imaginez un peu .... des livres, des livres et des livres à ne plus savoir où donner de la tête, pas facile de résister, on va d'un endroit à l'autre, on a envie de tout toucher, de tout prendre, de tout acheter .... Des livres fort bien présentés en plus, avec une partie BD, une autre littérature adulte et enfin une partie jeunesse. Et sur les côtés, deux grandes tables pour les dédicaces des auteurs.

Ah ces auteurs que l'on peut côtoyer, voir de près ... qu'on imagine intouchables, tout auréolés de leur fonction d'écrivain, ce mot magique qui ouvre la porte au rêve ..... et pourtant .... des être abordables, sympathiques, souriants qui prennent beaucoup de plaisir à échanger quelques mots, un sourire, un regard ....

J'ai donc pu aller faire dédicacer mes livres auprès d'Erik L'Homme avec qui j'ai pu donc échanger sur A comme Association, de Lionel Davoust toujours aussi agréable et qui met à l'aise, Vincent Gessler, Anne Larue avec qui j'ai parlé de l'émission dans laquelle elle était apparue sur Nolife, Raphaël Granier de Cassagnac et Laurent et Laure Kloetzer, les auteurs gagnants du Prix SF des Blogueurs .... avec qui nous avons pu échanger aussi lors de la remise du Prix.

Lionel Davoust
Erik L'Homme


Laurent Kloetzer


Je n'en reviens toujours pas d'avoir parlé de La Horde du Contrevent de Damasio avec Laura Kloetzer, de l'impact de ce livre sur nous ... Il n'y a que lors de rencontres comme celles ci qu'on peut vivre de tels moments !
Je suis même allée à la rencontre de Justine Niogret non pour une dédicace car je possède déjà ses deux romans mais pour lui dire que le Cercle d'Atuan faisait actuellement une LC sur Chien du Heaume, nom qu'elle a précieusement noté.
Il est d'ailleurs très touchant de voir à quel point ces auteurs prennent en considération les blogueurs, voire même se souviennent de certains pseudos.

En dehors des dédicaces qui ont pris un certain temps sur les deux jours consacrés à la manifestation j'ai pu aussi assister à deux conférences :
La première intitulée "Le succès du Steampunk est-il essentiellement basé sur son esthétique ? "
Avec comme intervenants Didier Graffet, Etienne Barillier, Olivier Supiot, et comme modérateur Gilles Francescano.
Une petite phrase retenue : " Le Steampunk est un terrain de jeu où les jouets sont les instruments du temps."

La deuxième qui portait sur "Les histoires de fin du monde" avec Camille Leboulanger, Léo Henry, Arnaud Boutle, Jérémie Royer, Vincent Gessler et Laurent Genefort, animée par Jerôme Vincent.
Une phrase " Même s'il n'y a plus d'humains, le monde continue à vivre, le monde ne s'arrête pas".
Et beaucoup de références littéraires, soigneusement notées, donc un Frank Herbert auquel je me frotterai bien (ah oui car Anudar a réussi à me convaincre de participer à son Défi Herbert, j'y reviendrai dans une autre fois).

J'aurais bien participé à d'autres conférences mais on ne peut pas tout faire.

Ensuite quelques expositions, dont celle de Greg Broadmore "La très extraordinaire expérience du Dr Grordbort" qui m'a laissée littéralement bouche bée .... je crois que les photos parleront mieux que les mots .... c'était époustouflant !





Dans les autres expositions, nous avions
- Un voyage au coeur du vivant, présentée par l'Inserm .... des tableaux qui figurent les héros de Jules Vernes découvrant les méandres du corps humain, de très chouettes images ... que finalement j'ai renoncé à photographier car le catalogue les regroupant toutes était à disposition gratuitement (ce qui faut souligner).
- Histoire de la Science Fiction
- Histoire des extraterrestres
- Au pays de la mémoire blanche, un album très étrange ... que j'aurais voulu me procurer mais il paraît qu'ils n'ont pas été commandés .. un sacré impair !


-Le jeu d'échec de Paul Corbineau que je suis restée un bon moment à contempler, c'est tout simplement superbe.

Je fais l'impasse sur les films présentés je ne suis pas allée en voir un seul.






Je ne reparle pas non plus DU GRAND MOMENT de ces Utopiales à savoir le Prix SF des Blogueurs puisque j'y ai consacré un billet spécial. Mais ce fut une belle réussite.

J'achève donc ce billet sur les rencontres humaines ... en dehors de celles avec les auteurs, ces festivals du livre sont aussi l'occasion de voir en IRL des personnes que l'on côtoie, via nos blogs ou des espaces communautaires, sur lesquels on peut enfin mettre un visage.

Des personnes d'horizon, d'âges différents , et pourtant qu'un point commun réunit, les livres ... ce qui créé forcément des affinités immédiates. Et moi qui suis du genre timide, je me suis retrouvée à parler (je n'évoque même pas les auteurs, j'avais du prendre une drogue de courage ce n'est pas possible autrement tant j'ai pu facilement leur parler, alors que d'ordinaire je ne décoche qu'un pauvre "bonjour" - ou alors c'est l'air de Nantes ?) avec plein de blogueurs, passant réellement de très bons moments.

Pour en citer quelques uns : Gromovar, Lhisbei (et Christophe bien sûr dans son rôle de reporter photo), Laure et Nicolas, Anudar, Tortoise, Anne-Laure, Lorhkan , Tigger Lilly, Guillaume .... j'en oublie probablement, je m'en excuse.
Avec aussi deux soirées restaurant très sympas, dans une ambiance conviviale ... En bref c'est une immersion humaine très agréable et riche surtout humainement, j'ai adoré.

Et pour conclure ... une grande première donc ces Utopiales mais un véritable coup de coeur, je crois que je vais garder très longtemps en moi ces formidables moments.
On parle de magie des livres ? Eh bien oui .. la magie n'est pas qu'entre les pages blanches, elle en sort pour nous happer et nous entraîner dans une sarabande d'émotions et de relations ...
Alors je dis ... Vive les livres !!!!

Je suis restée raisonnable par contre ... seuls 7 livres sont repartis avec moi, j'avoue que ce qui m'a rendue prudente ne fut pas les grincements de dents de ma CB mais la perspective de devoir porter une valise trop lourde et la soulever avec mes petits bras pas costauds du tout.

Seul regret .. et il n'est pas des moindres et me peine d'avance, c'est que je ne suis pas sure de bénéficier à nouveau de la chance de pouvoir m'y rendre l'an prochain ...

lundi 14 novembre 2011

Firmin, autobiographie d'un grignoteur de livres de Sam SAVAGE

Un avantage au Top Ten Tuesday c'est que lorsque j'ai réalisé celui sur :
Les 10 livres de votre Pàl que vous voulez vraiment lire mais dont vous repousser sans cesse la lecture ....
Je me suis promis d'essayer de lire au moins un de ces 10 livres une fois par mois.

J'ai donc commencé par ce petit livre édité chez Babel, de littérature générale. Je précise ceci car à force de lire et lire de la SFFF on finit par perdre l'habitude d'autres lectures alors il m'a fallu un petit temps d'adaptation au style de Sam Savage et surtout à un univers bien loin de la SF et de la fantasy ...

Quoiqu'en fin de compte on pourrait donner à ce roman une certaine dimension fantastique au vu du sujet .. qui n'est autre qu'un petit rongeur - un rat en l'occurrence - qui, dernier rejeton de la famille, le treizième, celui qui doit se battre pour quelques gouttes de lait, un petit "ragoton" malingre, nait dans un sous-sol d'une librairie de Scollay Square, vieux quartier en voie de destruction d'un Boston des années 60. Un petit rat particulier car il va se découvrir une passion dévorante pour les livres .... au sens propre comme un sens figuré ....

Firmin, autobiographie d'un grignoteur de livres, est un roman émouvant et touchant ... on se prend très vite d'affection pour ce petit rat sensible qui a délaissé son propre monde pour affronter celui des hommes ... On ne peut d'ailleurs que se demander pourquoi un rat quitterait les siens pour tenter de fraterniser avec une espèce qui n'a de cesse, depuis des centaines d'années, d'exterminer les autres espèces qui lui font du tort .... ou sont plus nombreuses qu'elle ...
Et pourtant c'est le chemin que se choisit notre lecteur assidu de livres qui après avoir dégusté des centaines de pages (ce qui expliquerait selon lui son "insolite développement intellectuel") a cessé d'y toucher autrement que pour les parcourir des yeux lorsqu'il a réalisé que les trous laissés par ses dents l'empêchaient de lire tout le contenu des oeuvres.

"Et comme j'ai regretté les trous terribles que j'avais laissés dans ces oeuvres ! Pour les livres qui n'existaient qu'en un seul exemplaire, j'ai dû parfois attendre des années avant de pouvoir combler ces lacunes."

Il n'est pas facile pourtant d'entrer en contact avec les êtres humains .... Firmin ira même jusqu'à apprendre le langage des signes pour communiquer. Une expérience malheureuse avec le libraire de son lieu de naissance puis une rencontre heureuse avec un vieil écrivain marginal .... ce petit rat va connaître le pire comme le meilleur de l'Homme.

En même temps à travers l'aventure humaine et littéraire de ce rongeur, on voit avec ses yeux la vie d'un vieux quartier délabré et insalubre, voué à la destruction pour une reconstruction mais avec son lot de misères, de tristesse : ces commerces qui doivent fermer, ces hommes et femmes qui ne veulent pas abandonner ces lieux plein de souvenirs où leur vie s'est construite .... révolte ou peine, Firmin est le reflet de toutes les émotions humaines qui gravitent autour de lui.
Et pourtant il n'est qu'un petit rat que personne ne parvient à comprendre alors que lui a tout saisi.
On vit ainsi la fin de cette librairie de Scollay Square, les derniers sursauts de colère du libraire avant l'abandon .. la tristesse d'un endroit déserté de ces livres qui partagé tant de vies .. On ressent profondément les émotions.

C'est tout ce qui fait la force de ce livre, cette observation de la vie, cette analyse fine aussi de sa propre condition animale, et surtout celle d'une bête qui fait horreur à beaucoup, et cette touche de sensibilité toujours présente ... agrémentée de quelques illustrations très tendres.
Un excellent roman que je conseille vivement.

Extraits
Dans les premiers temps, mon appétit était primitif, orgiaque, imprécis, goinfre - une bouchée de Faulkner ou une bouchée de Flaubert, je ne faisais pas la différence -, mais il m'a pas fallu longtemps pour discerner quelques nuances. J'ai tout d'abord remarqué que chaque livre avait un goût propre - sucré, amer, aigre-doux, rance, salé, acide. J'ai également constaté que chacune de ces saveurs - puis, au fur et à mesure que mes sens s'aiguisaient, que la saveur de chaque page, chaque phrase et finalement chaque mot s'accompagnait d'une série d'images et de représentations dont je ne savais pourtant rien vu mon expérience très limités de la prétendue réalité ..."

"Je les ai regardées s'approcher, et quand elles furent tout près, je bondis au milieu de l'allée et mes pattes signèrent "Au revoir zip". J'ai essayé de crier en rendant mes mouvements aussi frénétiques que possible. Au revoir zip. Au revoir zip. Je sais que c'est idiot, mais j'ai aussi tenté de souligner mes propos en m'égosillant à force de couinements. J'avais l'impression de me faire comprendre."

dimanche 13 novembre 2011

Les Utopiales (2) : Le Prix Planète SF des blogueurs

Certes j'aurais pu commencer par faire un compte rendu de ces Utopiales qui furent riches en rencontres et péripéties .. mais il se doit de faire projecteur sur un évènement particulier qui s'est déroulé le Samedi 12 Novembre .... 11H11 précises pour le démarrage près du Bar Madame Spock...

Et il ne s'agit là pas moins d'un tout nouveau Prix qui vient de sortir mais qui va longtemps faire parler de lui ...
Je cite ... Le Prix Planète SF des blogueurs 2011.

Une initiative du forum Planète SF qui consiste à sélectionner quatre livres, les lire et voter pour l'un d'entre eux.
Les membres du Jury étaient donc : Lhisbei , Gromovar, Anudar, Guillaume44, Ferocias et Efelle.

Les livres en lice
- Rêves de gloire De WAGNER
- Cleer, une fantaisie corporate de L.L KLOETZER
- Treis, altitude zéro de Norbert MERJAGNAN
- Planète à louer de YOSS


Le suspense était donc à son comble en ce jour de Samedi pour remettre le Prix (avec trophée à la clé, il parait pour l'anecdote qu'on pouvait y faire y imprimer un ballon de foot ... on comprend que le choix retenu ne fut pas celui ci ) au grand gagnant de cette toute première Edition ...

Membres du jury (les présents du jour à savoir Lhisbei, Gromovar, Anudar et Guillaume), auteurs, mais aussi autres blogueurs et même visiteurs attirés et fort intrigués par ce curieux rassemblement autour de canapés rouges (qu'il nous aura fallu défendre au péril de notre vie depuis 9H30 du matin afin de pouvoir y installer les futurs heureux gagnants) ... tous attendaient le résultat ...

Tatatata ..... qui fut ...
CLEER de Laura et Laurent KLOETZER.

Emotion, discours, applaudissements, un agréable moment passé en compagnie des deux auteurs, un trophée bien mis en évidence à la table des dédicaces, tout était bien là pour marquer un moment très particulier de ces Utopiales 2011 ...

En tout cas une vraiment chic initiative, une toute première remise mais faite dans les règles de l'Art .. chapeau bas aux membres du Jury pour leurs discours et leur organisation.
Il ne fait nul doute que ce Prix des Blogueurs se renouvellera l'an prochain avec un succès qui ne fera que grandir.




Pour anecdote, lorsque je suis allée payer le fameux livre gagnant du Prix, la vendeuse m'a aussitôt informée que c'était Le livre qui avait remporté le Prix Blogueurs !

vendredi 11 novembre 2011

Les Utopiales (1) : Brèves de jour

Grande première pour moi, les Utopiales à Nantes 2001, sous un soleil radieux et une température clémente, pas de doute, tous les éléments sont là pour deux jours de folie.

Alors, alors les Utopiales ?

Les Utopiales c'est ....

La queue pour y rentrer ..... mais on sait être patients nous autres blogueurs .....

Un hall immense et une librairie qui est le paradis sur Terre : pensez donc, des centaines de livres de SF, fantasy, fantastique, jeunesse etc .... réunis au même endroit ....Dur dur de résister !

Des conférences et des dédicaces ..... Celle d'Erik L'Homme (avec lequel j'ai parlé de son 5ième Tome de A comme Association qui m'avait bouleversée, un grand moment), celle de Vincent Gessler (fort fort sympathique aussi). Une petite discussion avec Justine Niogret à qui j'ai pu dire qu'une lecture commune de son premier Tome était organisée sur le Cercle d'Atuan.

Une exposition hallucinante de Greg Broadmore.



Des rencontres évidement avec les autres blogueurs : Tortoise, Gromovar, Guillaume44, M et Mr Lhisbei etc .....et bien sûr Tigger Lilly avec qui je suis venue.

Et enfin l'achat de mes quatre premiers livres, eh oui je reste raisonnable, il y a une valise à porter au retour !