"Je roule dans la poussière, au milieu des cailloux. Je le redresse, je me relève. Là-bas, de l'autre côté, les loups sont assis, formant une rangée de gueules haletantes. Ils me regardent sans y croire.
Moi non plus je n'y crois pas. Une course pareille. Un saut pareil. Comment j'en serais capable ? Ce n'est pas normal. Je vais me rév ....."
"Lorsque l'arène est remplie de cadavres, quand je ne parviens plus à marcher sans glisser sur les flaques de sang, je pousse à mon tour un hurlement, qui rebondit contre les murs de bois et auquel répondent des vociférations enthousiastes.
J'ai triomphé. Et je lève les bras vers le ciel rouge. Ce n'est pas normal. Je vais ..."
Mais qui parle ? Au début on peut penser qu'il s'agit de Jasper puisqu'il raconte aussi son histoire à la première personne ... mais peu à peu on doute, on s'interroge ... un mystère qui n'est pas résolu à la fin du livre, qui nous laisse sur notre faim ...
En même temps, on suit à nouveau Jasper qui à la suite de la découverte d'une organisation qui lui en veut personnellement (et qui en voulait à Ombe) vient faire son rapport des derniers évènements auprès de ses chefs. Sauf .. qu'il trouve la porte close et que voyant des Agents sortir du bâtiment, décide de les suivre, repartant, selon sa bonne habitude à l'aventure.
Aventure qui le conduira dans la traque d'un dangereux chamane et qui lui fera rencontrer une jeune fille Agent comme lui ...
Quel soulagement de retrouver un Jasper qui semble avoir un peu repris du poil de la bête après la tragédie subie dans Là où les mots n'existent pas.
Certes il est encore hanté par des cauchemars
"C'est peut-être à cause d'eux, à cause de ça que je fais de cauchemars horribles qui s'effacent quand j'ouvre les yeux ; des yeux embués par l'effroi. Des cauchemars qui s'évaporent comme la brume dans les premières lueurs du jour ..."
Mais pour autant il a retrouvé un peu de son humour :
" C'est dans ce parc qu'on a joué, avec Romu et Jean-Lu, la première composition de notre groupe (les Crabes fantômes) devant un public entièrement constitué de pigeons (au sens animal du mot). Public volage, qui, aux premières notes de cornemuse, s'est dit qu'il valait mieux imiter Alamanyar et s'envoler en pagaille, plutôt que de rester et devenir sourd."
Toujours aussi curieux et maladroit, mais surdoué en magie, il n'hésite pas encore une fois à mettre sa vie en danger.
Ce qui est vraiment plaisant dans ce Tome c'est la présence de Ombe, toujours, en esprit certes mais comme le souvenir de Bottero reste présent dans les mémoires, son personnage n'est pas tout à fait mort ... enfin il l'est physiquement mais pour autant il continue à exister à travers Jasper et même à communiquer avec lui, et franchement c'est vraiment formidable. J'avoue que j'ai du mal à faire le deuil d'un personnage que j'appréciais et le roman précédent était tellement empreint de tristesse que je suis soulagée de voir la tournure que prennent les choses.
On a donc deux histoires en parallèles dans Ce qui dort dans la nuit, plus encore une qui concerne directement Mademoiselle Rose qui prend de plus en plus d'importance au cours des tomes.
Et enfin l'arrivée de Nina qui, sans parvenir à occulter Ombe, va redynamiser le récit qui a pris de la profondeur, nous dévoilant des aspects des personnages que nous ignorions jusqu'à présent, notamment en ce qui concerne Walter.
La suite nous dira ce qu'il adviendra des relations entre Jasper et Nina. Et aussi du dénouement des évènements car la fin nous donne une réelle surprise ....
En tout cas un roman qui se lit toujours aussi bien, au style très agréable. J'aime décidément beaucoup.
Et un auteur très sympathique avec qui j'ai pu échanger quelques mots (non pas que quelques, nous avons vraiment discuté surtout de son Tome précédent) et faire dédicacer cet exemplaire aux Utopiales.
RV donné aux Imaginales pour faire dédicader le prochain qui sort en Février 2012.
Moi non plus je n'y crois pas. Une course pareille. Un saut pareil. Comment j'en serais capable ? Ce n'est pas normal. Je vais me rév ....."
"Lorsque l'arène est remplie de cadavres, quand je ne parviens plus à marcher sans glisser sur les flaques de sang, je pousse à mon tour un hurlement, qui rebondit contre les murs de bois et auquel répondent des vociférations enthousiastes.
J'ai triomphé. Et je lève les bras vers le ciel rouge. Ce n'est pas normal. Je vais ..."
Mais qui parle ? Au début on peut penser qu'il s'agit de Jasper puisqu'il raconte aussi son histoire à la première personne ... mais peu à peu on doute, on s'interroge ... un mystère qui n'est pas résolu à la fin du livre, qui nous laisse sur notre faim ...
En même temps, on suit à nouveau Jasper qui à la suite de la découverte d'une organisation qui lui en veut personnellement (et qui en voulait à Ombe) vient faire son rapport des derniers évènements auprès de ses chefs. Sauf .. qu'il trouve la porte close et que voyant des Agents sortir du bâtiment, décide de les suivre, repartant, selon sa bonne habitude à l'aventure.
Aventure qui le conduira dans la traque d'un dangereux chamane et qui lui fera rencontrer une jeune fille Agent comme lui ...
Quel soulagement de retrouver un Jasper qui semble avoir un peu repris du poil de la bête après la tragédie subie dans Là où les mots n'existent pas.
Certes il est encore hanté par des cauchemars
"C'est peut-être à cause d'eux, à cause de ça que je fais de cauchemars horribles qui s'effacent quand j'ouvre les yeux ; des yeux embués par l'effroi. Des cauchemars qui s'évaporent comme la brume dans les premières lueurs du jour ..."
Mais pour autant il a retrouvé un peu de son humour :
" C'est dans ce parc qu'on a joué, avec Romu et Jean-Lu, la première composition de notre groupe (les Crabes fantômes) devant un public entièrement constitué de pigeons (au sens animal du mot). Public volage, qui, aux premières notes de cornemuse, s'est dit qu'il valait mieux imiter Alamanyar et s'envoler en pagaille, plutôt que de rester et devenir sourd."
Toujours aussi curieux et maladroit, mais surdoué en magie, il n'hésite pas encore une fois à mettre sa vie en danger.
Ce qui est vraiment plaisant dans ce Tome c'est la présence de Ombe, toujours, en esprit certes mais comme le souvenir de Bottero reste présent dans les mémoires, son personnage n'est pas tout à fait mort ... enfin il l'est physiquement mais pour autant il continue à exister à travers Jasper et même à communiquer avec lui, et franchement c'est vraiment formidable. J'avoue que j'ai du mal à faire le deuil d'un personnage que j'appréciais et le roman précédent était tellement empreint de tristesse que je suis soulagée de voir la tournure que prennent les choses.
On a donc deux histoires en parallèles dans Ce qui dort dans la nuit, plus encore une qui concerne directement Mademoiselle Rose qui prend de plus en plus d'importance au cours des tomes.
Et enfin l'arrivée de Nina qui, sans parvenir à occulter Ombe, va redynamiser le récit qui a pris de la profondeur, nous dévoilant des aspects des personnages que nous ignorions jusqu'à présent, notamment en ce qui concerne Walter.
La suite nous dira ce qu'il adviendra des relations entre Jasper et Nina. Et aussi du dénouement des évènements car la fin nous donne une réelle surprise ....
En tout cas un roman qui se lit toujours aussi bien, au style très agréable. J'aime décidément beaucoup.
Et un auteur très sympathique avec qui j'ai pu échanger quelques mots (non pas que quelques, nous avons vraiment discuté surtout de son Tome précédent) et faire dédicacer cet exemplaire aux Utopiales.
RV donné aux Imaginales pour faire dédicader le prochain qui sort en Février 2012.
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