3) Le droit de ne pas finir un livre
Alors autant je culpabilise de ne pas parvenir à la fin d'un livre, autant pour une trilogie comme Le Seigneur des Anneaux, je m'en veux terriblement de n'être pas parvenue à la fin (et du coup c'est ma résolution unique de 2011, le relire, en entier cette fois ci, Olya y veille !) , autant là j'avoue n'avoir aucun scrupule .... car je vais apposer au roman de Werber un grand puéril : j'aime pas !!!
Dès les premières pages, je me suis posée la question suivante, est-ce que je n'aime plus Werber (j'ai pourtant lu presque tous ses livres auparavant mais coincé déjà sur son avant dernier Le miroir de Cassandre) parce que :
- j'ai lu du tellement mieux depuis que son écriture à lui, ses intrigues me paraissent fades et sans intérêts ?
- il a fait le tour de tout ce qu'il pouvait produire et ne reste que de la répétition d'un schéma moulte fois mis en scène ?
Un peu des deux je pense ...
Pour résumer un peu .... un grand comique meurt mystérieusement dans une loge fermée de l'intérieur, après avoir ouvert un coffret et éclaté de rire ... Suite à cela la journaliste Lucrèce Nemrod pense qu'il s'agit d'un meurtre et se met en chasse d'un scoop qui lancera enfin sa carrière.
Werber ressort son couple favori, la journaliste donc et Isidore Katzenberg (ancien journaliste scientifique à la retraite, qui vit à Paris dans un château d'eau et nage dans une immense citerne avec des dauphins et ... nouvellement arrivé un requin blanc, mais bien sûr !!!) , déjà réunis dans 2 de ses précédents romans : Le père de nos pères et L'ultime secret :il n'y a pas à chercher longtemps pour retrouver ces titres, Werber nous fait le "plaisir" de ressortir régulièrement les titres de ses romans au cours du récit (a-t-il besoin de leur faire de la publicité ? ).
Ce célèbre couple donc, en complète dysharmonie, comme à chaque début de ses livres vont finir par enquêter, comme au bon vieux temps ... au pays du rire ... donc nous avons le droit à un historique de l'humour à peu près toutes les 10 pages et à des blagues d'humoriste ....
Qui ne m'ont pas fait rire ... tout ceci sous un fond de pseudo enquête, d'interview de diverses personnalités, de courses poursuites des méchants contre les gentils, bref ....
Sans compter que Werber doit oublier que ses lecteurs ont une mémoire et qu'il est inutile de nous rappeler à chaque nouvelle histoire de ses deux personnages que :
- la grande chef de Lucrèce est une vieille peste qui ne croit pas en sa jeune et talentueuse journaliste
- Isidore est un ours mal léché qui refuse de suivre Lucrèce (mais le fera quand même)
- Lucrèce est une rebelle de la vie (et par là même n'est pas du tout mais alors pas du tout sympathique ...)
Alors voilà ... j'ai tenu exactement 222 pages (sur les 617 au total) avant de refermer tranquillement le livre et d'avoir un sursaut de révolte en me disant : non je ne continuerai pas à perdre mon temps (que je peux consacrer à d'autres livres qui en valent plus la peine) en lisant celui-ci ... et tant pis pour la résolution de l'intrigue, elle ne m'intrigue tellement pas que je n'ai même pas envie d'en savoir le dénouement !
Ceci signe je pense ma dernière lecture de Werber, heureusement je suis soulagée, le livre m'avait été prêté, cela m'aurait navrée d'avoir dépensé de l'argent pour ça ...
PS : Pour achever sur une note positive tout de même, j'avais beaucoup apprécié la trilogie des fourmis, celle des Dieux et le Papillon des Etoiles ... la page est tournée ... et bien tournée ...
Alors autant je culpabilise de ne pas parvenir à la fin d'un livre, autant pour une trilogie comme Le Seigneur des Anneaux, je m'en veux terriblement de n'être pas parvenue à la fin (et du coup c'est ma résolution unique de 2011, le relire, en entier cette fois ci, Olya y veille !) , autant là j'avoue n'avoir aucun scrupule .... car je vais apposer au roman de Werber un grand puéril : j'aime pas !!!
Dès les premières pages, je me suis posée la question suivante, est-ce que je n'aime plus Werber (j'ai pourtant lu presque tous ses livres auparavant mais coincé déjà sur son avant dernier Le miroir de Cassandre) parce que :
- j'ai lu du tellement mieux depuis que son écriture à lui, ses intrigues me paraissent fades et sans intérêts ?
- il a fait le tour de tout ce qu'il pouvait produire et ne reste que de la répétition d'un schéma moulte fois mis en scène ?
Un peu des deux je pense ...
Pour résumer un peu .... un grand comique meurt mystérieusement dans une loge fermée de l'intérieur, après avoir ouvert un coffret et éclaté de rire ... Suite à cela la journaliste Lucrèce Nemrod pense qu'il s'agit d'un meurtre et se met en chasse d'un scoop qui lancera enfin sa carrière.
Werber ressort son couple favori, la journaliste donc et Isidore Katzenberg (ancien journaliste scientifique à la retraite, qui vit à Paris dans un château d'eau et nage dans une immense citerne avec des dauphins et ... nouvellement arrivé un requin blanc, mais bien sûr !!!) , déjà réunis dans 2 de ses précédents romans : Le père de nos pères et L'ultime secret :il n'y a pas à chercher longtemps pour retrouver ces titres, Werber nous fait le "plaisir" de ressortir régulièrement les titres de ses romans au cours du récit (a-t-il besoin de leur faire de la publicité ? ).
Ce célèbre couple donc, en complète dysharmonie, comme à chaque début de ses livres vont finir par enquêter, comme au bon vieux temps ... au pays du rire ... donc nous avons le droit à un historique de l'humour à peu près toutes les 10 pages et à des blagues d'humoriste ....
Qui ne m'ont pas fait rire ... tout ceci sous un fond de pseudo enquête, d'interview de diverses personnalités, de courses poursuites des méchants contre les gentils, bref ....
Sans compter que Werber doit oublier que ses lecteurs ont une mémoire et qu'il est inutile de nous rappeler à chaque nouvelle histoire de ses deux personnages que :
- la grande chef de Lucrèce est une vieille peste qui ne croit pas en sa jeune et talentueuse journaliste
- Isidore est un ours mal léché qui refuse de suivre Lucrèce (mais le fera quand même)
- Lucrèce est une rebelle de la vie (et par là même n'est pas du tout mais alors pas du tout sympathique ...)
Alors voilà ... j'ai tenu exactement 222 pages (sur les 617 au total) avant de refermer tranquillement le livre et d'avoir un sursaut de révolte en me disant : non je ne continuerai pas à perdre mon temps (que je peux consacrer à d'autres livres qui en valent plus la peine) en lisant celui-ci ... et tant pis pour la résolution de l'intrigue, elle ne m'intrigue tellement pas que je n'ai même pas envie d'en savoir le dénouement !
Ceci signe je pense ma dernière lecture de Werber, heureusement je suis soulagée, le livre m'avait été prêté, cela m'aurait navrée d'avoir dépensé de l'argent pour ça ...
PS : Pour achever sur une note positive tout de même, j'avais beaucoup apprécié la trilogie des fourmis, celle des Dieux et le Papillon des Etoiles ... la page est tournée ... et bien tournée ...
Bienvenue de l'autre côté du miroir :)
RépondreSupprimer(c'est plus rigolo, tu verras ^^)
J'aime l'autre côté du miroir ^^
RépondreSupprimerMaintenant, je ne me force plus pour lire. Trop de livres à lire pour perdre du temps dans des livres où on ne prend pas son pied.
RépondreSupprimerBref, tu as bien fait :)
Et oui, fais gaffe à tes fesses, je veille pour le Seigneur des Anneaux :D
RépondreSupprimerJ'ai jamais compris l'engouement autour de cette auteur. J'ai juste lu les tanatonautes (pas sûr de l'orthographe) et j'ai détesté.
RépondreSupprimer@Olya, c'est quelque chose que j'étais incapable de faire auparavant, mais tu as raison, on n'a pas assez de temps à perdre pour cela.
RépondreSupprimerEt oups j'ai peur pour mes fesses, xD
@Muad Dib les Thanatonautes c'était assez moyen car répétitif, j'ai faille l'abandonner celui ci aussi, lol, néanmoins j'avais bien accroché à ses suites. Ce qui est dommage c'est que cet engouement soit au détriment d'autres auteurs qui gagneraient à être plus connus.