Il rajoute à cela un Diable qui n’a d’autre volonté que de sortir de son antre pour régner sur le monde et qui pour cela met au point un plan « diabolique » destiné à mettre hors circuit les Trois Mères (la Nature, la Magie et la Mort), un combine qui évidement va mettre en premier plan nos trois protagonistes.
Dès l’avertissement « ce roman est totalement dépourvu de cochon » en avant récit, le ton est donné. Et l’on rit, dès les premières lignes :
« La mort par les flammes, pourquoi pas ? Mais le truc un peu gênant avec cette méthode c’est que primo, vous risquez de mettre le feu à toute la maison et que secundo, un type transformé en torche vivante a le plus souvent beaucoup de mal à garder son calme. «
C’est savoureux à bien des égards, déjà par l’humour, ensuite pas les jeux de mots, tels que Darles Chikens , les répliques mais aussi le contraste entre son style léger et humoristique lorsqu'il évoque ses personnages et leur histoire, et certains côtés dramatiques de l’histoire comme la dévastation de la forêt, décrite avec des termes qui montrent tout l'horreur de cet acte :
"[...] myriades de fées aux battements affolés ...[...] et les lutins s'enfuyant dans les profondeurs, leurs grands yeux emplis de terreur ; et les lucioles, hurlant leur peur infirme sous les pluies d'or ....."
Et en plus c'est très poétique ... Car Colin a ce don de manier la langue française de manière très sensible et imagée … j’aime énormément son style, ainsi :
«notre cortège d’or pur et de peur bleue» ; «des éclairs bleutés zébrant les convulsions du ciel »
J’ai vraiment apprécié aussi le décalage entre les manigances du Diable et les errances de nos trois compères qui ne savent pas vraiment où ils vont mais qui font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont … c'est-à-dire pas grand-chose à leurs yeux … Des anti héros comme je les aime, profondément humains (bien qu’ils ne le soient pas en vérité pour deux d’entre eux, l’elfe et le nain).
Après seul petit point négatif sur le roman, quelquefois certains éléments ont été apportés de manière trop explicite alors que d’autres fois j’ai eu du mal à faire le lien entre certains faits.
Néanmoins ce sont des points de détails et cela n’entache en rien la réelle qualité de ce roman ni ma très bonne perception de ce dernier.
A vos souhaits a été découvert dans le cadre d’une lecture commune au mois de Novembre 2010, le livre étant découpé en parties à l’issus desquelles nous donnions un résumé ainsi que nos avis, j’ai déjà évoqué mon plaisir de cette façon de lire un livre ici, je n’y reviendrai pas dans ce billet.
Par contre nous avons élaboré ensemble un questionnaire envoyé à Fabrice Colin qui y a répondu il y a quelques jours, interview qui suivra dans un prochain billet …
Extraits
"Le nain songea à une réplique appropriée.
- Vous vous plaisez dans ce métier ?
La goule allait répondre quelque chose, mais Gloïn ne lui en laissa pas le temps. Saisissant son épée par la garde, il la projeta violemment vers son adversaire.
Geste parfait : la lame se ficha entre ses deux yeux, et la chose immonde tomba raide morte.
Mouaih. Il ne faut pas exagérer non plus."
"Il avait une position bizarre, sur le sol, avec des angles interdits, et des postures qu'il semblait avoir inventées pour l'occasion"
Le blog de Colin ici
Les chroniqueurs de la LC que je remercie pour cette belle aventure :
AcrO, Bartimeus, Christelle, Coeur de Chêne, Julien , Laure , Left, Lhisbei , Olya, Pauline, Phooka et Tortoise.
Dès l’avertissement « ce roman est totalement dépourvu de cochon » en avant récit, le ton est donné. Et l’on rit, dès les premières lignes :
« La mort par les flammes, pourquoi pas ? Mais le truc un peu gênant avec cette méthode c’est que primo, vous risquez de mettre le feu à toute la maison et que secundo, un type transformé en torche vivante a le plus souvent beaucoup de mal à garder son calme. «
C’est savoureux à bien des égards, déjà par l’humour, ensuite pas les jeux de mots, tels que Darles Chikens , les répliques mais aussi le contraste entre son style léger et humoristique lorsqu'il évoque ses personnages et leur histoire, et certains côtés dramatiques de l’histoire comme la dévastation de la forêt, décrite avec des termes qui montrent tout l'horreur de cet acte :
"[...] myriades de fées aux battements affolés ...[...] et les lutins s'enfuyant dans les profondeurs, leurs grands yeux emplis de terreur ; et les lucioles, hurlant leur peur infirme sous les pluies d'or ....."
Et en plus c'est très poétique ... Car Colin a ce don de manier la langue française de manière très sensible et imagée … j’aime énormément son style, ainsi :
«notre cortège d’or pur et de peur bleue» ; «des éclairs bleutés zébrant les convulsions du ciel »
J’ai vraiment apprécié aussi le décalage entre les manigances du Diable et les errances de nos trois compères qui ne savent pas vraiment où ils vont mais qui font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont … c'est-à-dire pas grand-chose à leurs yeux … Des anti héros comme je les aime, profondément humains (bien qu’ils ne le soient pas en vérité pour deux d’entre eux, l’elfe et le nain).
Après seul petit point négatif sur le roman, quelquefois certains éléments ont été apportés de manière trop explicite alors que d’autres fois j’ai eu du mal à faire le lien entre certains faits.
Néanmoins ce sont des points de détails et cela n’entache en rien la réelle qualité de ce roman ni ma très bonne perception de ce dernier.
A vos souhaits a été découvert dans le cadre d’une lecture commune au mois de Novembre 2010, le livre étant découpé en parties à l’issus desquelles nous donnions un résumé ainsi que nos avis, j’ai déjà évoqué mon plaisir de cette façon de lire un livre ici, je n’y reviendrai pas dans ce billet.
Par contre nous avons élaboré ensemble un questionnaire envoyé à Fabrice Colin qui y a répondu il y a quelques jours, interview qui suivra dans un prochain billet …
Extraits
"Le nain songea à une réplique appropriée.
- Vous vous plaisez dans ce métier ?
La goule allait répondre quelque chose, mais Gloïn ne lui en laissa pas le temps. Saisissant son épée par la garde, il la projeta violemment vers son adversaire.
Geste parfait : la lame se ficha entre ses deux yeux, et la chose immonde tomba raide morte.
Mouaih. Il ne faut pas exagérer non plus."
"Il avait une position bizarre, sur le sol, avec des angles interdits, et des postures qu'il semblait avoir inventées pour l'occasion"
Le blog de Colin ici
Les chroniqueurs de la LC que je remercie pour cette belle aventure :
AcrO, Bartimeus, Christelle, Coeur de Chêne, Julien , Laure , Left, Lhisbei , Olya, Pauline, Phooka et Tortoise.
Une lecture commune des plus sympathiques. Et cela grace à deux ingrédients : un livre agréable, et des co-lecteurs sympas :P
RépondreSupprimerA refaire !
Je suis bien d'accord ^^
RépondreSupprimerOh, j'avais pas relevé les extraits que tu as relevé toi, ils sont géniaux ! :D
RépondreSupprimerJe vois qu'on a tous à peu près le même avis sur ce livre :)
Merci Julien :)
RépondreSupprimerÉnormément de billets positifs sur ce roman, qui me tente de plus en plus. Mais je vais attendre que le buzz se calme un peu!
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a eu un nombre impressionnant de billets postés d'un coup là :)
RépondreSupprimerJe n'étais pas encore passé lire ton avis, voilà chose faites. Merci pour cette sympathique LC.
RépondreSupprimerMerci à toi aussi ^^
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