mercredi 15 février 2012

Fils de l'ombre Tome 1 de Juliet Marillier

Plusieurs années sont passées depuis que Sorcha a sauvé ses frères de la malédiction lancée par sa belle-mère. Elle vit désormais au Domaine de Septenaigue, avec Red -nouvellement nommé Iubdan- toujours dans le respect des traditions ancestrales de son peuple et de la forêt.
Pourtant une ombre plane sur le domaine, donc personne ne peut parler ... une ombre, un mal ancien, dont seul un enfant de la prophétie parviendra à estomper .... Cet enfant sera-t-il l'un de ceux de Sorcha ?

A la manière de Soeur des Cygnes, l'auteure suit le parcours de l'un des enfants, à la première personne, en l'occurrence il s'agit là de Liadan, fille cadette, liée par la pensée à son frère jumeau Sean tout comme l'étaient leur mère et l'un de ses frère. 
Si Sean est destiné à reprendre le Domaine familial, le destin de Liadan est beaucoup plus flou ... d'autant plus qu'elle possède un don particulier. Et lorsqu'elle est enlevée par des mercenaires, toute sa vie va changer .....

Rédiger à la première personne donne toujours une certaine proximité avec le héros mais en plus Juliet Marillier a ce petit plus qui fait qu'automatiquement on est envoûté et séduit par son récit et que forcément l'on s'attache immédiatement aux protagonistes.
L'univers n'est pas différent de celui de Soeur des Cygnes, le contexte non plus ... Ce peuple d'Irlandais résiste toujours aux Britons et rêvent toujours de récupérer leurs îles secrètes, détenues par les Britons. Le peuple des fées joue son rôle aussi, déterminant le destin de certains ... les perdant quelquefois à jamais.
Le changement réside dans ce nouveau peuple de mercenaires, des sortes d'hybrides mi hommes mi animaux, des hommes au préalable sans foi ni loi, que rien ne pousse à apprécier .... et pourtant ...
Au final aussi rien n'est prévisible car le fil des évènements nous entraine dans une direction que l'on avait pas prévu du tout et ça, j'aime beaucoup !

Du coup ce tome 1 se lit très facilement, sans heurt et avec beaucoup de plaisir, passer de Sorcha à sa fille cadette ne m'a pas posé de problèmes, j'aime décidément énormément la façon d'écrire de Marillier, elle a une certaine douceur et lenteur dans l'écriture qui n'est pas sans rappeler Ursula Le Guin ... et j'aime aussi beaucoup ces histoires où la vie des personnages est étroitement liée à la nature et aux contes et légendes.
J'ai hâte de découvrir la suite.

Extrait
Je n'avais jamais vu pareil visage, même dans mes rêves les plus fantastiques, un visage qui, à sa manière, était une oeuvre d'art. Car il était à la fois lumière et ténèbres, jour et nuit, ce monde-ci et l'Autre Monde.

Ailleurs
Olya ; Vert ; Shaya ; BlackWolf ...

6 commentaires:

  1. Je ne sais pas comment tu fais pour t'arrêter le temps de faire une chronique sur un demi tome xD

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    1. Tout simplement parce que je n'étais pas chez moi et que le second tome y était lui, sinon tu penses bien que je me serais jetée dessus xD ; du coup pour patienter j'ai fait mon billet.

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    2. Ah, c'est donc ça ! Pareil que Vert impossible perso de ne pas lire les deux tomes d'un coup !

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    3. Voilà la raison était là mais je suis rentrée je me suis ruée sur le second Tome et je l'ai déjà fini ^^

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  2. Tiens, après réflexion, c'est vrai que ce Juliet Marilier fait un peu penser à Ursula Le Guin dans la manière de conter ses histoires.

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    1. Oui il y a la même façon douce et sensible d'aborder les choses.

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