Après avoir coupé toute communication avec le reste du monde, Lusitania est devenue une planète indépendante où les humains et les extra terrestres cohabitent .. ou plutôt dirons nous, vivent les uns à côté des autres, sans interactions ou très peu.
Menacés par le Congrès Stellaire qui a décidé de faire sauter la planète, ses habitants, notamment les doryphores et les pequininos décident d'émigrer ailleurs sauf ... qu'ils sont porteurs d'un terrible virus qui pourrait contaminer les autres planètes.
Ce virus appelée Descolada, mortel pour les humains, est une entité intelligente qui se sert des animaux, plantes et piggies pour terraformer Lusitania.
En parallèle avec la lutte des Lusitaniens contre ce virus, une jeune fille Quig-jao, au service du Congrès, est chargée de mettre fin à leurs agissements et surtout à Jane, l'intelligence artificielle d'Ender ...
Autant j'avais énormément aimé le début du Cycle et fortement accroché au second tome .. autant je suis restée mitigée sur celui-ci. J'avais déjà trouvé La voix des morts très lent, néanmoins il était très bien construit et écrit très différemment du premier ce qui lui donnait tout son intérêt.
Celui-ci a pris un tournant hard science très prononcé, entre les études scientifiques du virus et les recherches pour parvenir à se déplacer plus vite que la lumière .... des notions qui me sont très difficilement accessibles ... à la rigueur je ne suis pas trop mauvaise en biologie mais la physique me passe à une distance non mesurable au dessus de la tête ...
Au delà de cet aspect j'ai eu la sensation que les choses n'avaient que peu évolué depuis le précédent Tome, les relations des humains et des pequeninos sont toujours aussi distantes et on assiste même à une régression des tous les bien faits apportés par Ender quelques années auparavant.
Je n'ai pas accroché non plus au personnage de l'élue des Dieux, Quinq-jao, obligée de se soumettre à des rituels dégradants pour ne pas déplaire à ses dieux. Le fait est qu'elle devient détestable au fur et à mesure du récit, et d'autant plus lorsqu'une révélation importante est faite sur l'origine de sa déification (à laquelle j'ai adhéré beaucoup plus fortement que la présence de dieux obligeant à des rites de purification en guise de communication avec leurs désignés).
Après en dehors des ces points "négatifs" (qui n'en sont pas vraiment au regard de la qualité du roman dans sa globalité), les personnages sont toujours aussi attachants et leur psychologie bien cernée, la fin du récit prend la vitesse nécessaire qui pousse à vouloir savoir la fin et surtout à lire la suite (que j'ai déjà démarré et qui est beaucoup moins hard science et lente).
Ce n'est pas le tome que j'aurais préféré de la série, voilà tout.
Citations
Autant que nous le sachions, c'est peut-être pour ça que l'univers existe. Parce que se balader au milieu du chaos en pondant des réalités, c'est de la rigolade. Peut-être que Dieu prend son pied comme ça depuis toujours.La civilisation n'est qu'une façade ; en temps de crise, l'homme redevient singe, oubliant le bipède rationnel qu'il prétendait être, redevenant le primate velu sur le seuil de sa caverne, qui pousse des cris perçants à l'adresse de l'ennemi en souhaitant qu'il s'en aille, caressant la lourde pierre dont il fera l'usage dès que l'autre sera à sa portée.
Dans le cadre du Challenge Summer Star Wars de Lhisbei.
Ailleurs
Chez Lael ; Vert ; Scifi Universe ...
Moi j'aimais bien mais le final m'a un peu achevé avec les "enfants de l'esprit" (enfin j'imagine que le titre du 4e tome fait référence à eux), du coup j'ai pas osé lire la suite. Je serais curieuse de lire ton avis du coup ^^
RépondreSupprimerLa suite arrive, j'ai fini le Tome 4 ce matin ^^
RépondreSupprimerEt oui le titre fait référence à eux
gloups tu en dis beaucoup dans ton résumé ! ça peux être dommageable lorsque t'as pas commencé le cycle, peut être indiquer attention spoiler ?
RépondreSupprimersinon en fait ce que j'ai trouvé le plus compliqué dans ce tome c'est de jongler entre toutes les espèces, avec le peuple de la Voie qui se rajoute tout ça. Je me souviens plus par contre quelle révélation pour Quin-jao... ce que j'ai trouvé intéressant dans son délire c'est sa façon de penser, ça se tiens quoi. Mais sinon oui elle est détestable. Surtout quand elle se rapproche de la solution pour détruire Jane, oh ce supplice !
ah et pour l'explication à propos du fait de se déplacer plus vite que la lumière, ben il me semble que t'as pas de détails scientifiques très convaincants, c'est plutot un gros trip théologique (rien qu'à voir comment ça évolue après). Le côté hard science est plutôt dans l'étude du virus et le côté réseau avec Jane.