La huitième fille est le 3ième opus des Annales du Disque Monde, pour autant il n'est pas obligé de lire celui ci en 3ième position, seuls les deux premiers : La Huitième couleur et le Huitième sortilège se suivent.
Pour des raisons de praticité, j'ai décidé de les acheter et de les lire dans l'ordre.
Nous revoici donc sur le Disque-Monde, univers atypique où la magie n'a guère de règles, sauf celle ci : les successions de mages se font de huitième fils en huitième fils.
Sauf que dans ce cas là, le huitième fils à qui transmettre le fameux bourdon (sorte de bâton qui peur servir à la fois de baguette magique et de balai, et qui a une conscience propre, un peu comme le Bagage de Deux-Fleurs le touriste des 2 premiers tomes) qui le sacre mage, est une ... fille. Et pas n'importe quelle fille, Eskarina est une enfant qui n'a pas froid aux yeux et surtout qui pratique la magie complètement à l'intuition et aux sensations ... ce qui donne quelques sueurs froides à ceux qui en subissent les conséquences ou qui tout simplement, tentent de lui mettre des bâtons dans les roues.
Car si sur le Disque Monde, seuls les garçons peuvent devenir mages (et les filles sorcières), Eskarina et sa grand mère, la sorcière Mémé Cirdutemps (une vieille femme revêche et têtue mais qui aime beaucoup sa petite fille) ne l'entendent pas de cette oreille ...
Ce troisième tome est moins décousu que les deux premiers et se lit donc plus aisément, de plus l'univers particulier de Pratchett, son humour atypique, sa parodie de la fantasy n'est plus une nouveauté, ("Les cavernes des nains résonnaient d coups de marteaux, mais c'était surtout pour faire de l'effet. Les nains avaient du mal à réfléchir sans le bruit des marteaux pour les apaiser. Les bureaucrates nantis payaient des lutins pour cogner sur de petites enclumes de cérémonie, uniquement pour maintenir leur bonne image de marque." ) On se laisse donc tout doucement glisser dans ce monde que l'on connait, avec un certain plaisir, voire une délectation certaine .... on rit même franchement à certains passages. Bref lire les Annales du Disque Monde reste une grande détente et la perspective de passer de bons moments.
Citations :
Un instant plus tard ils réapparaissaient, retiraient prestement la main d'un sac ou d'une poche et concourraient pour le titre mondial de Marche Nonchalante avec un réalisme à faire douter un observateur de ce qu'il venait de voir.
Pour un télépathe, le cerveau humain n'est que vacarme. C'est un terminus de chemin de fer quand tous les haut-parleurs s'égosillent en même temps. C'est une bande FM complète -et certaines stations ne sont pas recommandables, stations pirates bannies sur des mers interdites qui passent tard dans la nuit des chansons aux paroles limbiques.
Ailleurs
Dragon galactique
elbakin
Pour des raisons de praticité, j'ai décidé de les acheter et de les lire dans l'ordre.
Nous revoici donc sur le Disque-Monde, univers atypique où la magie n'a guère de règles, sauf celle ci : les successions de mages se font de huitième fils en huitième fils.
Sauf que dans ce cas là, le huitième fils à qui transmettre le fameux bourdon (sorte de bâton qui peur servir à la fois de baguette magique et de balai, et qui a une conscience propre, un peu comme le Bagage de Deux-Fleurs le touriste des 2 premiers tomes) qui le sacre mage, est une ... fille. Et pas n'importe quelle fille, Eskarina est une enfant qui n'a pas froid aux yeux et surtout qui pratique la magie complètement à l'intuition et aux sensations ... ce qui donne quelques sueurs froides à ceux qui en subissent les conséquences ou qui tout simplement, tentent de lui mettre des bâtons dans les roues.
Car si sur le Disque Monde, seuls les garçons peuvent devenir mages (et les filles sorcières), Eskarina et sa grand mère, la sorcière Mémé Cirdutemps (une vieille femme revêche et têtue mais qui aime beaucoup sa petite fille) ne l'entendent pas de cette oreille ...
Ce troisième tome est moins décousu que les deux premiers et se lit donc plus aisément, de plus l'univers particulier de Pratchett, son humour atypique, sa parodie de la fantasy n'est plus une nouveauté, ("Les cavernes des nains résonnaient d coups de marteaux, mais c'était surtout pour faire de l'effet. Les nains avaient du mal à réfléchir sans le bruit des marteaux pour les apaiser. Les bureaucrates nantis payaient des lutins pour cogner sur de petites enclumes de cérémonie, uniquement pour maintenir leur bonne image de marque." ) On se laisse donc tout doucement glisser dans ce monde que l'on connait, avec un certain plaisir, voire une délectation certaine .... on rit même franchement à certains passages. Bref lire les Annales du Disque Monde reste une grande détente et la perspective de passer de bons moments.
Citations :
Un instant plus tard ils réapparaissaient, retiraient prestement la main d'un sac ou d'une poche et concourraient pour le titre mondial de Marche Nonchalante avec un réalisme à faire douter un observateur de ce qu'il venait de voir.
Pour un télépathe, le cerveau humain n'est que vacarme. C'est un terminus de chemin de fer quand tous les haut-parleurs s'égosillent en même temps. C'est une bande FM complète -et certaines stations ne sont pas recommandables, stations pirates bannies sur des mers interdites qui passent tard dans la nuit des chansons aux paroles limbiques.
Ailleurs
Dragon galactique
elbakin
Sympa ces citations :D
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé aussi ce bouquin-là, surtout au vu du thème abordé, à savoir la place des femmes et des hommes et "l'égalité" des sexes.
Et puis Mémé Ciredutemps vaut son pesant de cacahuètes :D